> Obsèques de Georges Montaron 15 octobre 1997

A 76 ans, Georges Montaron s’est éteint paisiblement, mercredi 8 octobre, à l’hôpital Broussais, non loin de cette Porte de Vanves où il avait vécu et où il avait créé, adolescent, une section de la JOC. Il avait été opéré à deux reprises à cœur ouvert en 1996.

L’annonce de sa disparition a provoqué une vive émotion tant cet homme était apprécié et respecté sur tous les terrains où il a agi : l’Eglise, la politique, la presse. C’est l’ami, l’ouvrier, le syndicaliste, l’éveilleur de conscience, l’homme du pluralisme de la presse qui sont célébrés.

600 personnes ont assisté à ses obsèques, mercredi 15 octobre, à l’Eglise Notre-Dame du Travail de Plaisance à Paris, autour de ses enfants Daniel et Catherine, de toute sa famille et de ses amis, particulièrement ceux qui l’ont accompagné dans ses derniers moments. La messe était concélébrée par quinze prêtres dont Mgr Jacques Gaillot - qui était allé rendre visite à Georges quelques instants avant son décès - le vicaire général Michel Golfier représentant le cardinal Lustiger, Jean-Pierre Bagot, Jean Cardonnel, Daniel Guette et Edmond Vandermeersch qui prononçait l'homélie.

Avant la cérémonie André Vimeux, ancien jociste, informateur religieux de Témoignage Chrétien pendant de longues années, évoqua le chrétien et l’ami. Puis, Virginie parla avec tendresse de son grand-père, le " voyageur ". A la fin de la messe, Bernard Porte, ancien président du syndicat de la presse hebdomadaire parisienne, Léila Shahid, déléguée générale de Palestine en France, Hervé Bourges, président du CSA et ancien rédacteur en chef de TC ainsi que Martine de Froberville, prirent la parole.

L’inhumation a eu lieu dans l’intimité à Issy-les-Moulineaux.

Jean Michel CADIOT
in Tribune 2000, décembre 97