Une conscience
Georges Montaron représentait beaucoup pour moi. C'est un homme avec
qui j'ai beaucoup travaillé, surtout au sein du Syndicat de la presse
parisienne, puis à la Fédération nationale de la presse
française, dont nous avons été vice-présidents en
même temps de 1986 à 1993. Nous avions projeté d'ailleurs
de nous rencontrer ce mois-ci et je suis d'autant plus touché par sa
disparition. Une vraie amitié nous liait, et j'ai ressenti pour lui une
admiration, en même temps qu'un respect et une affection de nature quasi-filiale.
Il avait l'expérience, bien avant moi, des organismes professionnels.
Et je ne peux oublier comment il m'a accueilli et encouragé dans mes
différentes fonctions. Pourtant, nous n'étions pas toujours d'accord
quant aux moyens, mais nos idées étaient les mêmes en matière
d'éthique et de pluralisme. C'est ce qui nous unissait. Je me rappelle
avec émotion qu'il s'est désisté en ma faveur lorsque je
me suis porté candidat à la Présidence de la Fédération
nationale de la presse française, en 1993. La presse française
vient de perdre une " conscience ".
Jean MIOT,
Président directeur général de l'AFP,
ancien Président de la Fédération nationale de la Presse,
in
Tribune 2000, décembre 97
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